Mathinées lacaniennes : le samedi 17 novembre 2018
Mathinées lacaniennes
https://www.mathinees-lacaniennes.net
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2018-2019
Groupe d’études animé par
Jean Brini, Henri Cesbron Lavau et Virginia Hasenbalg-Corabianu
à l' ALI , 25 rue de Lille, 75007
le samedi 17 novembre 2018
9h - 11h
"Aliénation-séparation"
avec Bernard Vandermersch
avec Bernard Vandermersch
Du sujet désirant au sujet politique.
Aliénation : Tout processus par lequel l’être humain est rendu comme étranger à lui-même. De l’aliénation à la séparation, termes repris par Lacan dans une acception spécifique mais conforme à l’étymologie, un procès « mythologique » inconscient, conduit du sujet, aliéné et aboli par le signifiant même qui l’a fait naître, au sujet désirant. Avec pour prix la séparation d’une part de son image corporelle et donc d’une part de jouissance.
Cela vaut-il pour le sujet politique si, comme l’affirme Lacan, l’inconscient, c’est la politique ?
Cela vaut-il pour le sujet politique si, comme l’affirme Lacan, l’inconscient, c’est la politique ?
11h - 12h
"Schizophrénies et paranoïas":
Échange de
Bernard Vandermersch avec Marc Darmon
"Schizophrénies et paranoïas":
Échange de
Bernard Vandermersch avec Marc Darmon
Partie de l’idée que le stade du miroir implique déjà la métaphore paternelle, une question se pose alors : pourquoi certains psychotiques et notamment les paranoïaques verraient leur moi préservé de la dissociation tandis que les schizophrènes, comme le dit Freud « régresseraient » en deçà du narcissisme jusqu’à l’auto-érotisme ?
Une piste s’ouvre à distinguer dans ces cas la nature du signifiant.
- identifié à son opposé (avec la difficulté de donner un sens à cette formule) comme le suggère la construction du fantasme dans le schéma R du névrosé (plan projectif),
- différent des autres et de lui-même, comme le dit Saussure mais sans plus exiger cette équivalence des opposés, dans la paranoïa,
- identique à lui-même, comme une chose (c’est l’expression même de Freud : « Ils prennent les mots pour des choses ») dans la part proprement psychotique des schizophrènes.
L’échec ou la fragilité du moi relève-t-elle alors de cette typologie du signifiant dans la schizophrénie et comment l’expliquer ?
Une piste s’ouvre à distinguer dans ces cas la nature du signifiant.
- identifié à son opposé (avec la difficulté de donner un sens à cette formule) comme le suggère la construction du fantasme dans le schéma R du névrosé (plan projectif),
- différent des autres et de lui-même, comme le dit Saussure mais sans plus exiger cette équivalence des opposés, dans la paranoïa,
- identique à lui-même, comme une chose (c’est l’expression même de Freud : « Ils prennent les mots pour des choses ») dans la part proprement psychotique des schizophrènes.
L’échec ou la fragilité du moi relève-t-elle alors de cette typologie du signifiant dans la schizophrénie et comment l’expliquer ?
Mathinée suivante, le 1° décembre
