Les Mathinées Lacaniennes existent depuis 2005. Fondées par Henri Cesbron Lavau, Virginia Hasenbalg-Corabianu et Perle Israël (d.), elles rassemblent depuis 20 ans des chercheurs et des psychanalystes autour des travaux de Jacques Lacan sur la topologie.
Le groupe travaille avec le mathématicien Alain Connes (médaille Fields) secondé par son élève Aurélien Sagnier et avec le psychiatre et psychanalyste Patrick Gauthier-Lafaye. Ils ont publié des ouvrages notamment sur Grothendieck et Lacan.
L'objectif de cette année sera d'approfondir la compréhension des topos pour donner toute sa portée au fait que 

" le nœud borroméen peut s'écrire, puisque c'est une écriture, une écriture qui supporte un Réel. " (Lacan, R.S.I.)

 

Poursuivant la transmission de l’enseignement de Jacques Lacan, nous y assurons des présentations de textes, des débats théoriques et pratiques et des ateliers de recherche complétés par des conférences.

Tout le long de ces années nous avons constaté l‘intérêt suscité par un travail en commun autour de points souvent complexes et ardus, qui méritent échanges et débats dans ce que Lacan appelle un transfert de travail.

 Témoignent de ce parcours :

• ce site web « https://www.mathinees-lacaniennes.net », régulièrement enrichi et qui en suit la trace, 

• le numéro spécial  Mathinées lacaniennes  dans la collection des « Cahiers de topologie » des éditions de l’ALI qui présente des exposés donnés aux Mathinées,.

• l’ouvrage de V. Hasenbalg : 

  « De Pythagore à Lacan : une histoire non-officielle des mathématiques à l’usage des psychanalystes » 

  paru aux éditions Érès qui reprend des questions à l’origine de notre travail commun, à savoir le bouleversement qu’introduit dans le champ mathématique Georg Cantor auquel Lacan s’intéressa particulièrement (lien).